Un début déconcertant car tout est « trop » dans cette famille qui doit déménager en pleine campagne. Le père, éternel adolescent impulsif et maladroit, abuse du verlan et autres argots plus ou moins datés ; le grand-père mutique prône l'autosuffisance, et n'arrive pas à faire pousser le moindre légume. C'est la jeune Sélène qui raconte et illustre sa nouvelle vie. On s'attache vite à l'histoire improbable - et parfois fatigante — de son originale famille qui devra se faire accepter par la population locale. Ce récit, qui se préoccupe peu de vraisemblance, s'avère vivant, alerte et sympathique.